Né en décembre 1974 à Bienne, Martial Vout a commencé sa carrière dans des sociétés de sécurité privées de la Riviera. Puis il suit diverses formations en Suisse, en France et aux Etats-Unis, ouvre sa propre agence et propose des services de protection rapprochée sur la place de Genève et ailleurs en Europe. Parallèlement, il continue à donner des cours d’autodéfense instinctive à Yverdon-les-Bains et Lausanne.

En 2002, désirant publier son premier livre d’autodéfense instinctive dans une maison d’édition française, il fait le siège de l’émission de Laurent Ruquier On a tout essayé afin de se retrouver dans les loges d’Isabelle Alonso – chroniqueuse et féministe membre des Chiennes de garde – et d’Isabelle Mergault – actrice et réalisatrice – pour leur proposer que la première signe la préface de son livre et que la seconde participe aux photos. Après la sortie de ce premier opus Plus jamais victimes – Survival aux éditions Michel Lafon, il ferme son agence de sécurité pour ne plus se consacrer qu’à l’autodéfense instinctive et peaufiner ce que sa cousine Magdalena, alors âgée de 2 ans, lui avait montré quand il en avait 19: le geste originel de l’arrachage de l’oreille avec la main reptilienne. Parce que l’autodéfense instinctive enseignée aujourd’hui jusqu’en Inde est née de la réaction – ou plutôt de la leçon ! – d’une petite fille ulcérée dans l’arrière salle d’un obscur restaurant de l’Oberland bernois pendant que feu le patriarche Hans Camenzind, chef de file de la branche suisse alémanique de la famille Vout, fêtait son 72ème anniversaire.
De 2002 à 2008, les clients moyen-orientaux, indiens et américains se succèdent et Martial Vout les accompagne en costume et parfois en shorts entre Genève, Zurich, Interlaken, Lucerne, Rome, Anvers, Londres, Rimini, Milan, Paris, Saint-Tropez, Nice et Madrid.
En 2008, lors de son premier séjour de 6 mois en Inde pour donner des cours aux femmes et aux jeunes filles des bidonvilles de Mumbai, il collabore avec différentes ONG indiennes et européennes. Les violences que les femmes subissent en Inde (et dans bien d’autres pays) sont telles qu’il décide d’y retourner chaque année. Deux séjours de 11 mois, des séjours de 2 à 6 mois passés à Mumbai et Delhi, principalement. Dernier voyage de deux mois entre juillet et septembre 2024 pour un total de 4 années et demi.
De 2013 à 2024, il a collaboré avec l’association D’M Coaching de Danielle Dummermuth et Anne-Laure Duc-Dorogi, toutes deux psychologues FSP.
www.dm-coaching.ch
En 2014, afin de publier un nouveau livre d’autodéfense en anglais et pour être plus efficace là-bas dans la lutte, il s’adresse à Kiran Bedi (ancienne directrice de Tihar jail, la plus grande prison du pays, ancienne cheffe de la Police de Delhi, ancienne directrice de la cellule anti-terroriste du Gouvernement indien et gouverneure du territoire de Pondichéry de 2016 à 2021) pour que celle-ci signe la préface de l’ouvrage. I can defend myself paraît en novembre 2014 aux éditions Zen.
www.zenpublications.com
En 2016, après une conférence à Nyon sur les différentes formes de violence subies par les femmes en Inde, il fait la connaissance de Felicia Schumacher, Sabine Alberty et Claire-Lise Worreth et ensemble avec Edith Vout-Camenzind ils fondent l’AMVAF, Association Martial Vout pour l’Autodéfense Féminine (Alorvie depuis 2021). L’association finance avec le concours d’ONG indiennes la tenue de cours d’autodéfense dans les bidonvilles et la formation d’instructrices et instructeurs indiens habitant les quartiers défavorisés. C’est un win-win qui est créé: l’AMVAF organise des ateliers d’autodéfense pour les femmes en Suisse qui, tout en prenant conscience de leurs capacités innées au combat, financent l’enseignement de la méthode aux femmes les plus démunies et exposées en Inde.
www.alorvie.ch
En 2018, c’est au tour de Marcel Favre de céder… ou plutôt de proposer un (troisième) livre, avec la participation de Sonia Grimm pour se prêter au jeu des photos et montrer ses griffes. Autodéfense instinctive paraît en mars 2019.
www.editionsfavre.com

Depuis 2024, il poursuit le travail avec Fly’our Life (Danielle Dummermuth) et Holyvia (Olivia Gaillard). Toujours supervisé par un psychologue, il donne des cours d’autodéfense collectifs ou individuels pour motiver les femmes victimes de harcèlement et de violences au travail ou dans la vie intime à retrouver la confiance et la capacité de poser des limites.
www.flyourlife.ch
www.holyvia.net
Les cours individuels et collectifs pour femmes / hommes / enfants sont principalement donnés dans sa salle de Vevey et à la Maison de la Femme, à Lausanne.
Martial Vout se rend chaque année en Inde pour enseigner et superviser les programmes dans les bidonvilles, former des instructrices et instructeurs ainsi que donner des workshops dans les écoles et les entreprises (fund raising). Le plus grand nombre de cours et de formations d’instructrices est donné à Noida et Delhi grâce à la formidable ONG Agragami. Rekha Masilamani (fondatrice) et Ajendra Sirohi (responsable de la cellule autodéfense féminine) assurent la tenue de cours toute l’année. A Mumbai, l’ONG UTAB, Un Toit A Bombay participe également aux programmes. N’hésitez pas à visiter les sites de ces ONG et à les soutenir!
www.agragami.org.in
www.untoitabombay.com
www.giftmumbai.org
